Harimalala

Son opération médicale gratuite

Peut-on espérer une opération médicale gratuite en Afrique quand on n’a ni ressources ni accès à un hôpital ? C’est la question que se posait Harimalala, une jeune femme de Madagascar, pendant plus de dix ans.

Un accès aux soins difficile

À seulement 12 ans, elle a commencé à ressentir une gêne dans la gorge. Très vite, un gonflement est apparu, qui ne cessait de grossir.

« J’ai pris des médicaments, je suis allée voir un guérisseur traditionnel… mais la masse ne partait pas. »

En quelques années, cette tumeur cervicale est devenue si volumineuse qu’elle a modifié son quotidien. Harimalala a quitté l’école, cachait son cou avec une écharpe, et évitait les sorties.
Elle avait du mal à respirer, à manger, à porter des objets…

Offrir une opération médicale gratuite en Afrique

Vous vous demandez comment aider une association humanitaire ?
En soutenant Mercy Ships, vous permettez à d’autres comme Harimalala de retrouver l’espoir et la santé.

Une opération vitale impossible à envisager

Comme plus de 90 % des personnes vivant en Afrique subsaharienne, Harimalala n’avait pas accès à des soins chirurgicaux sûrs et abordables. Elle savait que son état pouvait s’aggraver et devenir fatal.

Elle a pourtant gardé l’espoir…

Un jour, un voisin lui parle d’un navire-hôpital amarré à Toamasina. Un bateau humanitaire, porté par l’ONG Mercy Ships, qui propose des opérations chirurgicales gratuites en Afrique.

C’est le déclic.

Une opération médicale gratuite sur un navire-hôpital

Harimalala prend son courage à deux mains. Seule, elle se rend au port de Toamasina, où elle rencontre les bénévoles de Mercy Ships. Son état est jugé critique. La tumeur menace sa trachée et comprime ses voies respiratoires.

Le Dr AJ Collins, qui dirige le programme de chirurgie thyroïdienne de Mercy Ships, diagnostique un goitre multinodulaire massif.

Avant l’opération, Harimalala est prise en charge plusieurs mois dans le centre médical à terre (centre HOPE) afin de stabiliser son état.

L’opération dure quatre heures. Elle permet de retirer une masse de 1,35 kg. Harimalala se réveille soulagée, transformée.

Aujourd’hui, elle parle d’avenir, de fonder une famille, de reprendre sa place dans la société.